Une salle comble et enchantée pour le Gala de danse EcleKtic

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gala1Le 16 avril, première du gala de danse, la salle Sambussy a rapidement été comble, les uns cherchant une précieuse place assise au plus près de la scène et les autres, les retardataires, s’accommodant  d’un champ de vision plus panoramique. Tout Montagnac était représenté : les jeunes et les moins jeunes, la famille de danseurs, les amis de danseurs, les passionnés de danse, les connaisseurs mais aussi les profanes qui assistaient pour la première à un gala de danse. Les danseuses en herbe parées de leurs costumes de scène, attendaient impatiemment l’ouverture et leur tour d’entrer en scène. Enfin les lumières de la salle se sont éteintes aussitôt relayées par un jeu de lumières scéniques tandis que se lançaient sur scène un groupe de danseuses expérimentées sur un musique très rythmée. Déjà cette ouverture était annonciatrice d’un spectacle prometteur et plein de surprises esthétiques. Les « petits rats » de Montagnac ont ensuite pris le relais sur le thème du Petit Prince. Combien d’heures de répétition et de persévérance a-t-il fallu pour parvenir à un résultat aussi construit et émouvant ?

gala2Ces petits danseurs exécutaient leurs gestes et leurs mouvements avec une application et une concentration méritoires qui du reste leurs a valu des applaudissements soutenus du public. Les chorégraphies se sont enchaînées sur  des musiques  souvent très rythmées qui faisaient vibrer la salle et enflammaient parfois certains spectateurs très enthousiastes. En deuxième partie du gala, la participation assez inattendue de cind hommes a permis d’explorer un autre espace chorégraphique qui a du reste suscité une salve d’applaudissements. Le gala qui s’intitulait EcleKtic a balayé de nombreux registres musicaux et esthétiques. Marie Claude et Fiona se sont manifestement attachées à raconter par la danse des histoires de notre temps, de nos préoccupations…la protection de notre terre, les relations et les sentiments  humains, le thème de la liberté occupant une grande place dans ce programme. Les jeux de lumière et l’écran de fond sur lequel étaient diffusées des images d’actualité ou de la beauté du monde venaient compléter l’histoire que nous racontaient les danseuses à travers l’expression de leur corps…leurs déhanchements, leurs élans et leurs abandons, leurs virevoltes aériennes, leurs tournoiements.

Et c’est alors que le profane s’est dit : quel art ! Quelle esthétique ! Ce ne fut pas pour lui une révélation mais une vraie découverte qui du reste l’a conduit à retourner à la représentation du dimanche 17 avril où il a pu savourer  de nouveau son plaisir.

Marie Claude a conclu ces deux galas par des remerciements adressés à ses danseuses en herbe et à celles plus confirmées qui l’ont accompagnée dans cette aventure artistique et c’est la voix mal assurée et les yeux embués qu’elle a annoncé que c’était son dernier gala. Elle a profité de cette annonce pour transmettre le relais à Fiona qui aura désormais le plaisir de communiquer aux petites Montagnacoises sa passion de la danse.

Enfin, le gala s’est terminé autour d’un goûter offert par l’Amicale Laïque dans une chaleureuse ambiance de partage et de convivialité.

Jean-Pierre GUIRAUD

danse marilys 2016 (10)