Ce vendredi 8 mars, les cinéphiles montagnacois, qui attendaient le retour du Cinéma Paradiso avec impatience, ont pris le chemin de la Maison des Associations Vincent Diaz pour retrouver, le temps d’une soirée, le bon vieux cinéma d’antan. Au programme un classique, un chef d’œuvre, une fable cynique : « Le Corbeau »…
Dès l’entrée, un magnifique décor du vieux cinéma de quartier accueillait le public : tapis et cordons rouges, affiches d’époque, le guichet et même un petit bureau sur lequel le corbeau aurait pu s’essayer à écrire de calomnieux messages ! En témoignent au sol les papiers froissés tachés d’encre ! Rien ne manque !
L’ouvreuse, les tickets et puis la salle avec ses gradins et… le grand écran !!! Chacun gagne sa place avec le sourire.
S’en suit une petite mise en bouche avec les savoureux dessins animés de Tex Avery et Bugs Bunny. Les rires fusent ! Puis l’entracte : une charmante ouvreuse offre gracieusement à chacun bonbons, caramels, chupa choups et… pop corn !
Enfin le film tant attendu ! La musique et le noir et blanc participent à l’atmosphère tendue, au suspens savamment dosé et distillé à petites touches… Dans la salle quelques murmures dès l’apparition de visages connus du temps passé, Pierre Fresnay, Pierre Larquey, Ginette Leclerc,… Chacun s’amuse intérieurement à faire des suppositions sur le présumé coupable dévoilé juste avant le mot FIN.…
Un Bonus vient judicieusement prolonger la projection, apportant un éclairage bienvenu sur le contexte du film et la période troublée lors de laquelle il fut tourné (1943).
Chacun est reparti avec le sourire, des souvenirs plein la tête et déjà l’espoir d’une prochaine séance !
Un grand merci à Patrick, Manu et au Kaf’kali grâce auxquels Cinéma Paradiso a pu, tel le Phoenix, renaître de ses cendres.
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